Le gouvernement tunisien a donné son feu vert à trois projets publics majeurs lors de la troisième réunion du Comité supérieur des grands travaux, présidée par le chef du gouvernement Kamel Maddouri au palais de la Kasbah. Ces initiatives, qui concernent les secteurs du transport, des technologies de la communication et de l’enseignement supérieur, visent à moderniser les infrastructures du pays et à répondre aux besoins croissants de la population.
L’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Bizerte
Le premier projet approuvé concerne l’achat de 30 wagons de métro léger, destinés à améliorer le système de transport public dans la capitale tunisienne. Avec une population en constante augmentation et des infrastructures vieillissantes, ce projet vise à fluidifier la circulation, réduire les embouteillages et offrir aux usagers un service plus fiable et moderne. Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation des transports en commun, essentielle pour une capitale en pleine expansion.
Le deuxième projet porte sur l’achèvement de la construction de l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Bizerte. Cet établissement, dont les travaux avaient été entamés il y a plusieurs années, répond à un besoin crucial : former une nouvelle génération d’ingénieurs capables de soutenir la croissance économique et technologique du pays. En misant sur l’éducation et l’innovation, la Tunisie espère renforcer sa compétitivité à l’échelle régionale et internationale.
Enfin, le troisième projet approuvé est la création de la Cité Numérique Nahli. Ce hub technologique ambitionne de devenir un pôle d’excellence pour les technologies de l’information et de la communication (TIC). En attirant des entreprises innovantes et en favorisant la recherche et le développement, cette cité numérique devrait stimuler l’économie locale et créer des emplois qualifiés dans un secteur en pleine expansion.
Transparence et efficacité au cœur des priorités
Lors de cette réunion, des mesures visant à garantir l’efficacité, la transparence et la rentabilité des projets ont également été approuvées. Le gouvernement a insisté sur l’importance d’une gestion rigoureuse des fonds publics et d’un suivi minutieux pour éviter les dépassements de budget et les retards.
Ces trois projets s’inscrivent dans une vision à long terme visant à moderniser les infrastructures tunisiennes et à répondre aux attentes des citoyens. Ils témoignent également de la volonté du gouvernement de relancer l’économie nationale en investissant dans des secteurs clés comme le transport, l’éducation et les technologies.
Reste à voir comment ces initiatives seront mises en œuvre sur le terrain. Si les défis ne manqueront pas, ces projets pourraient marquer un tournant dans le développement économique et social de la Tunisie, à condition que les promesses se traduisent en actions concrètes.
Trois grands projets publics approuvés pour améliorer les infrastructures
heavy traffic moving at speed on UK motorway in England at sunset.