La justice égyptienne a émis un décision de confiscation de biens à l’encontre de 1589 individus, membres de la confrérie islamiste, classée organisation terroriste.
Sur la liste des dirigeants islamistes concernés par ce jugement, on retrouve des figures emblématiques de l’organisation, telles que l’ancien président égyptien déchu, Mohamed Morsi, Mohamed Badîi, Khayrat Chater, outre d’anciens dirigeants, à savoir Mahmoud Ezzat, Mohamed Beltagi et Safwat Higazi.
Les biens confisqués sont les suivants: 118 sociétés, 1133 associations, 104 écoles, 39 hôpitaux, 62 sites électroniques d’informations et une chaîne de télévision. La valeur estimée de tous ces biens s’élève à 3 milliards de dollars américains, qui seront versés dans les caisses de l’Etat.
Selon les observateurs politiques, cette mesure de l’Etat égyptien est importante surtout dans le domaine des affaires. Il s’agit d’un message positif aux investisseurs d’autant plus qu’elle prouve que l’Egypte est en train de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Il est à noter qu’au début de ce mois de septembre courant, les tribunaux égyptiens ont prononcé des condamnations à mort pour 75 personnes, dont des leaders islamistes de premier rang, qui ont participé au sit-in de Rabâa en 2013.
Depuis cette date, les tribunaux égyptiens ont, notons-le condamné des centaines de personnes à la peine capitale, mais la plupart des condamnations ont fait l’objet d’un appel et très peu ont été exécutées.