Le 2 décembre 2024, Donald Trump, a adressé un message fermement menaçant au Hamas, exigeant la libération immédiate des otages israéliens. Via sa plateforme Truth Social, il a averti que si les captifs n’étaient pas libérés avant son investiture, le 20 janvier 2025, les conséquences seraient « douloureuses » pour le groupe palestinien.
Trump a exprimé son mécontentement face à l’inaction des puissances mondiales et a mis en garde contre des représailles sévères si les otages n’étaient pas relâchés. Alors que 105 otages ont été échangés contre des prisonniers palestiniens lors d’un accord en novembre, une centaine d’otages restent toujours détenus, et les négociations se poursuivent.
Trump a également critiqué la gestion de la crise par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sur lequel pèse une pression croissante. il a également affirmé que les responsables des atrocités seraient durement sanctionnés dès son arrivée à la Maison-Blanche.
Depuis plus d’un an, Tel Aviv poursuit sa guerre avec le soutien total de Washington, malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à la cessation immédiate des combats et une ordonnance de la Cour internationale de justice visant à prendre des mesures conservatoires pour prévenir un génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.
Il convient de rappeler que la Cour pénale internationale (CPI), située à La Haye, a récemment délivré des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des « crimes de guerre » et des « crimes contre l’humanité ».
Depuis le 7 octobre 2023, le nombre de martyrs palestiniens a atteint 44 382 martyrs et environ 105 142 blessés, dont une grande majorité de femmes et d’enfants.