La capitale tunisienne a accueilli, les 18 et 19 décembre, la huitième réunion de l’Observatoire du patrimoine architectural et urbain dans les États arabes. Cet organisme de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (Alecso) réunit des spécialistes et des experts de 18 pays arabes pour discuter des moyens de protéger le patrimoine architectural et urbain de la région.
Un patrimoine menacé
Le patrimoine architectural et urbain arabe est riche et diversifié, mais il est également menacé par de nombreux facteurs, notamment les catastrophes naturelles, les conflits armés et le développement urbain incontrôlé.
La première journée de réunion a été consacrée à l’examen de ces menaces. Les experts ont souligné que les catastrophes naturelles, telles que les tremblements de terre et les inondations, sont de plus en plus fréquentes et destructrices. Ils ont également mis en garde contre les risques liés aux conflits armés, qui détruisent ou endommagent souvent les sites patrimoniaux. Enfin, ils ont déploré le développement urbain incontrôlé, qui menace de dénaturer les centres historiques des villes arabes.
Une stratégie de protection
La deuxième journée de réunion sera consacrée à l’élaboration d’une stratégie de protection du patrimoine architectural et urbain arabe. Les experts discuteront des mesures à prendre pour renforcer la législation, améliorer la gouvernance et sensibiliser le public à l’importance de ce patrimoine.
La Tunisie, qui accueille cette réunion, est un pays riche en patrimoine architectural et urbain. La médina de Tunis, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un exemple emblématique de ce patrimoine.