C’est une nouvelle réussite sécuritaire qui a été accomplie par la police à Tunis et une fois encore, c’est la brigade de lutte contre le trafic de drogues qui a été à l’œuvre. Elle a réussit à démanteler un réseau de trafiquants composé de 5 personnes. Parmi elles, figure une psychologue, sa secrétaire et un préparateur en pharmacie.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par la Direction Générale de la Sûreté Nationale. L’opération s’est déroulée à Tunis. Ci-après, la liste des objets qui ont été saisis par les forces de l’ordre:
- 100 paquets contenant de 3000 comprimés de Lexomil
- 3 ordonnances fournies par la psychologue
- Une enveloppe de 250 dinars
- 11 mandats postaux de près de 65 000 dinars
Lors de son interrogatoire, le préparateur en pharmacie a admis qu’il recevait les ordonnances de la part de la secrétaire de la psychologue. Il touchait 20 dinars par ordonnance. La médecin, selon le suspect, stockait d’importantes quantités de médicaments dans un appartement loué à Raoued.
Par la suite, les produits médicaux sont acheminés vers l’Algérie. La police s’est alors rendue à l’appartement concerné. Elle a découvert 291 paquets contenant 8790 comprimés de Lexomil, 1590 comprimés du somnifère Lriyca et 9 ordonnances médicales.
Dans ce même contexte, le préparateur a admis qu’il s’approvisionnait en médicaments auprès d’une connaissance originaire de la Cité Ettadhamen. Ce même individu, de son côté, s’approvisionnait auprès d’un médecin généraliste à la Cité Ibn Khaldoun qui touchait 30 dinars par ordonnance. Le médecin a été arrêté à bord de sa voiture à l’Ariana avec, à bord du véhicule, 31 paquets – un total de 930 comprimés – et 3 ordonnances.
Les patients mentionnés sur les ordonnances ont été auditionnés. Tous ont assuré qu’ils ne se sont jamais rendus au cabinet du médecin concerné. Pis encore: il n’ont même pas de dossiers médicaux auprès du praticien.
Après autorisation du ministère public près le Tribunal de Première Instance de Tunis 1, toutes les personnes impliquées dans ce trafic de médicaments ont été placées en garde à vue.