L’ancien député Imed Daïmi a évoqué certains dépassements au sein de Tunisair, notamment l’obtention d’un faux certificat de maladie par le PDG de la société. Des allégations catégoriquement démenties par la compagnie aérienne.
La compagnie aérienne nationale, Tunisair a rendu public, ce lundi 20 avril 2020, un communiqué sur sa page Facebook dans lequel elle a démenti les allégations de l’ancien député Al Harak, Imed Daïmi. Des allégations selon lesquelles Tunisair aurait falsifié un certificat médical en faveur de son PDG, Elyes Mnakbi afin de dissimuler une affaire de corruption administrative.
En effet, Daïmi avait relevé, dans un post Facebook datant du 18 avril courant, de graves dépassements au sein de la compagnie. Il avait assuré que Tunisair maintenait son secrétaire général, Jamel Cherigui à son poste bien que sa mission soit achevée depuis mars 2020 vu qu’il avait atteint l’âge de la retraite.
Et d’ajouter que le ministre du Transport et de la Logistique, Anouar Maârouf avait demandé à Mnakbi de régler la situation de Cherigui. Toutefois, le PDG de Tunisair avait prétendu d’avoir un malaise afin de ne pas exécuter cette requête et céder le pouvoir au secrétaire général.
Réagissant à cela, Tunisair a catégoriquement nié ces accusations précisant qu’en vertu de l’article 24 de la Loi N°37-2019 du 30 avril 2019, l’âge de départ à la retraite a été augmenté à 62 ans avec un éventuel prolongement soulignant qu’en tant qu’ancien député, Imed Daïmi est censé être informé de ces dispositions.
En ce qui concerne le certificat « fictif» d’Elyes Mnakbi, Tunisair a jugé que remettre en question le malaise de son PDG admis à l’hôpital militaire et conseillé un repos de dix jours était une accusation explicite de la compétence, de l’intégrité et de la crédibilité de l’institution militaire.
Dans ce sens, la compagnie aérienne nationale a considéré que Imed Daïmi a volontairement procédé à sa diffamation et visé à induire en erreur l’opinion publique.