Le directeur exécutif du GRECO (Groupe d’Etat contre la corruption), Juan Luka Esposito, a annoncé que cet organe du Conseil de l’Europe souhaite accompagner la Tunisie et son gouvernement dans le processus de lutte contre la corruption au moyen de programmes concrets destinés à combattre ce fléau d’une manière effective. Ce groupe créé en 1999 pour améliorer la capacité des États membres à lutter contre la corruption, réunit 45 pays européens et les États-Unis et oeuvre à assurer le respect des normes de lutte contre la corruption fixées par le Conseil. Esposito a souligné que le but de sa visite est de collaborer avec les autorités tunisiennes pour que la Tunisie devienne le premier pays arabe et nord-africain membre de ce groupe.
Au cours de sa visite de deux jours ( 19 et 20 février) en Tunisie, le directeur exécutif du Groupe aura plusieurs réunions avec des représentants du gouvernement et des organismes indépendants. « Il est clair qu’il y a encore beaucoup de travail à faire en Tunisie« , a-t-il dit. « Plusieurs réformes s’imposent pour lutter contre la corruption et l’abus de pouvoir« . Selon Esposito, le GRECO exige que les pays membres adoptent des lois pour lutter contre les conflits d’intérêts et les lobbys.
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