Selon plusieurs sources concordantes, la politique étrangère tunisienne serait toujours conditionnée par l’influence de plusieurs pays de l’Otan et du Golfe. Ces derniers seraient en train de torpiller les tentatives de rapprochement entre la Tunisie et plusieurs nations, particulièrement la Russie, la Chine et l’Iran. Ces trois pays qui ont le vent en poupe ont lancé vers la Tunisie plusieurs signe de volonté de coopération, mais les responsables tunisiens auraient cédé aux pressions occidentalo-arabes pour laisser traîner les choses. Ainsi, plusieurs voyages officiels de première importance, pourtant annoncés, n’ont jamais eu lieu. Vladimir Poutine devait venir en Tunisie, cela ne s’est pas fait, il a été plusieurs fois question de voyages officiels du président Béji Caïd Essebsi en Russie et en Chine, mais cela aussi a été annulé. Les rapports diplomatiques entre l’Iran et la Tunisie ont également été gâchés par ces mêmes pressions. A côté de cela, plusieurs grands projets économiques ont été torpillés de la même manière. Pourtant, ces pays qui interfèrent dans les relations diplomatiques tunisiennes sont les premiers à signer des accords de coopération avec les trois nations sus-nommées. Nous venons en effet de voir l’Iran signer des contrats de plusieurs milliards d’euros avec la France, qui a pourtant été d’une hostilité à toute épreuve envers l’Iran. Espérons qu’avec l’arrivée de M. Jhinaoui à la tête des Affaires Etrangères, la Tunisie renouera avec sa souveraineté diplomatique car après 4 années d’influences étrangères particulièrement néfastes, il serait temps que la diplomatie tunisienne s’affirme pour pouvoir assurer son rôle d’assistance à une économie et une intégrité en danger.