Tunisie : Après le privé, vers la fin de la sous-traitance dans le secteur public

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Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, dans l’après-midi du lundi 16 juin au Palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales Issam Lahmar et le ministre des Technologies de la communication Sofiene Hemissi. Cette rencontre a été principalement consacrée à l’examen du projet de décret visant à interdire la sous-traitance dans le secteur public, ainsi qu’à la dissolution de l’entreprise Itissalia pour les services.

Lors de cet entretien, le président Saïed a souligné que cette nouvelle mesure s’inscrit dans le prolongement de la réforme du Code du travail, qui avait déjà aboli la sous-traitance dans le secteur privé et en avait fait une pratique pénalement répréhensible. Il a insisté sur le fait que la stabilité et la sécurité de l’emploi sont essentielles pour renforcer l’engagement et l’efficacité des agents, qu’ils relèvent du public ou du privé. Selon lui, un employé qui se sent pleinement intégré dans son environnement professionnel donne davantage, sans crainte ni précarité.

Le chef de l’État a par ailleurs dénoncé les anciens dispositifs juridiques qui, sous couvert de légalité, servaient des intérêts particuliers et institutionnalisaient une forme de précarité au profit de ceux qui les avaient façonnés sur mesure. Ces textes, a-t-il précisé, ont déjà été abrogés ou sont en voie de l’être.

Kaïs Saïed a affirmé que la construction d’un État social ne se limite pas aux discours : elle doit prendre forme concrètement, dans tous les secteurs et sur l’ensemble du territoire. Il a conclu en qualifiant cette réforme d’« acte de libération nationale » qui se poursuivra jusqu’à son aboutissement.

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