Suite à l’accord signé avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) le 03 novembre dernier, les honoraires des médecins et les frais des actes médicaux vont augmenter à partir du mois de janvier prochain et à partir de septembre 2021, a indiqué le syndicat tunisien des médecins libéraux (STML) dans un communiqué publié dimanche soir.
L’accord prévoit l’élargissement de la liste des actes relatifs à certaines chirurgies et actes d’anesthésie et réanimation, radiologie, scanner, Imagerie par résonance magnétique (IRM), médecine nucléaire et radiothérapie, après l’étude du coût par le ministère des Affaires sociales.
Il sera également question de l’augmentation de la valeur des honoraires et des actes médicaux pour les médecins généralistes passera de 18 dinars actuellement à 24 dinars en janvier 2021 et à 30 dinars en septembre 2021.
Concernant les médecins spécialistes, les honoraires passeront de 30 dinars à 37,5 dinars en janvier 2021 et à 45 dinars en septembre 2021, soit une augmentation de 60% après être restée inchangée depuis 2008, selon le même communiqué.
Par ailleurs, l’augmentation concernera également les actes de chirurgie opératoire et de spécialité pratiqués par un médecin ainsi que certains actes radiologiques classés E et Z. Elle se fera en deux phases : +25% à partir de janvier prochain et +25% à partir de septembre 2021.
En parallèle, l’accord prévoit la réduction progressive des délais de paiement des médecins à 15 jours.
La liste des actes chirurgicaux couverts par la CNAM sera élargie pour inclure la chirurgie du cancer du sein, la chirurgie rectale, la chirurgie des tumeurs de la prostate (bénigne et maligne), la chirurgie du cancer du poumon et la chirurgie de l’articulation du genou.
Selon l’accord, certains médicaments prostatiques (médicaments contre les tumeurs bénignes) ne seront pas déduits du plafond, et les consultations et actes médicaux effectués dans le cadre de la médecine d’urgence seront aussi calculés hors plafond.
Enfin, l’hypertension artérielle modérée sera classée en tant qu’affection prise en charge intégralement par la CNAM.
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