La construction des autoroutes dans notre pays connaît des difficultés qui ont retardé l’avancement des travaux depuis 2011, bien que les financements soient disponibles.
En effet, les entreprises de travaux publics invoquent aussi bien des obstacles fonciers que des troubles et des perturbations d’ordre social ou sécuritaire.
C’est ainsi que l’autoroute Oued Zarga-Bousalem dont le coût global est de 430 MD et qui devait être mise en circulation en mai 2015 n’est réalisée qu’à 55% et ne sera achevée qu’en 2016.
Autoroute à deux voies dans chaque sens, elle comporte 19 ponts et plusieurs échangeurs.
Les députés de Béjà et les cadres régionaux ont exprimé au ministre de l’Équipement lors de sa récente visite à la région, leur mécontentement devant la détérioration des infrastructures routières de la région et demandé la protection des riverains contre les inondations de l’oued Medjerda.
L’autoroute Sfax-Gabès, longue de 155 km entamée en 2010 avec un coût estimé à 817 MD devait être achevée en mars 2013.
Elle comporte 4 échangeurs, 4 stations de péage et 10 ponts. Les sit-in et les perturbations sociales ont empêché l’avancement des travaux estimé à 50%, ajoutons à cela les difficultés foncières rencontrées. L’entreprise invoque avoir perdu 10 millions de dinars.
Le ministère de l’Équipement n’est pas arrivé à obtenir l’exécution des jugements obtenus en matière d’expropriation.
Ridha Lahmar