le ministre de la Santé a présidé, jeudi 14 novembre, une réunion au siège du ministère afin de discuter de la modernisation de la législation relative aux laboratoires de biologie médicale et du renforcement des services de biologie au niveau des soins de première ligne. Cette session a réuni le directeur général de la santé, la directrice de l’unité des laboratoires, la doyenne de la faculté de pharmacie de Monastir, ainsi que des représentants des instances professionnelles et des administrations concernées.
L’objectif de cette rencontre était de définir une vision globale pour développer le secteur de la biologie médicale, en anticipant les besoins de santé futurs. Les échanges ont mis l’accent sur le soutien à la numérisation, la télémédecine, ainsi que sur l’extension des services de biologie médicale jusqu’aux structures de soins primaires. Les discussions ont souligné l’importance de l’intégration des technologies de la médecine de précision et de l’intelligence artificielle dans les laboratoires, tout en respectant l’éthique de la profession médicale.
La réunion a débouché sur plusieurs décisions importantes, dont :
- Favoriser l’utilisation des laboratoires médicaux locaux pour limiter l’envoi d’échantillons à l’étranger, contribuant ainsi à renforcer la sécurité sanitaire nationale.
- Développer des programmes de formation continue en biologie médicale dans ses diverses spécialités.
- Uniformiser le parcours de formation en biologie médicale entre les facultés de médecine et de pharmacie afin d’harmoniser les programmes.
- Soutenir la recherche scientifique en biologie médicale pour promouvoir l’innovation.
- Coordonner les efforts entre la biologie humaine et animale dans le cadre de l’approche « Une seule santé ».
- Accélérer la mise à jour de la réglementation relative aux laboratoires médicaux pour suivre les avancées scientifiques
- Équiper les laboratoires médicaux publics avec des technologies modernes et renforcer les compétences des équipes pour offrir des services de qualité accessibles aux citoyens.
- Adopter des normes de qualité internationales pour garantir la fiabilité des services fournis dans les laboratoires.
En conclusion, les participants ont souligné l’importance d’une collaboration étroite entre toutes les parties concernées pour concrétiser cette vision réformatrice, laquelle vise à améliorer la santé publique et à consolider le rôle de la Tunisie en tant que leader régional dans le domaine de la biologie médicale.