La Chine offre des opportunités énormes à la commercialisation de plusieurs produits tunisiens. Mais il semble que les stratèges tunisiens n’ont pas trouvé la solution pour intégrer ce gigantesque marché.
L’amère réalité est que la valeur du déficit commercial de notre pays avec la Chine s’établit à hauteur de 6 milliards de dinars. Enorme de l’avis de tous les experts. Plus encore, faute de s’améliorer, les exportations tunisiennes vers la Chine, au titre de 2018,ont diminué de 52% alors que les importations ont augmenté de 5%.
L’expert économique, Sadok Jabnoun, en a expliqué les raisons au micro d’Express fm. Il précise que la nature des importations en provenance de la Chine a changé. En effet, désormais ce sont des produits industriels, des composants automobiles, des voitures, des matières premières et notamment des produits à haute valeur ajoutée comme les téléphones portables qui font partie des importations ce qui n’est pas sans approfondir davantage le gouffre du déficit commercial entre les deux pays.
Pour l’expert, c’est que la Tunisie n’est pas en mesure de profiter de la capacité d’absorption du marché chinois, la Chine représentant 32% du PIB mondial.
Parmi les hic reproché par l’expert à notre pays, il cite la participation de la Tunisie au dernier Salon des importations à Shanghai. « Bien qu’il a été accordé à la Tunisie un espace opportun, il n’a pas été exploité à bon escient, et les produits exposés étaient classiques tels que l’huile d’olive, qui sont certes importants mais demeurent insuffisant », précise l’expert.
L’expert en investissement indique que la Tunisie reste incapable d’attirer les investissements chinois en matière de technologies de logiciels et de start-up, alors que ces investissements Aussi Sadok Jabnoun a déclaré que les investissements peuvent atteindre 5 à 10 milliards de dollars si les conditions nécessaires leur sont offertes.