La nuit dernière, et moins d’une demi-heure avant minuit, plus précisément à 23 heures 33 heure locale du jeudi 30 mai 2024, les stations de surveillance sismique relevant de l’Institut national de la météorologie, ont enregistré une secousse tellurique d’une magnitude de 2,7 sur l’échelle de Richter et dont le centre a été localisé à 35. 77 degrés de latitude et à 10,22 degrés de longitude, dans une zone située à Sidi El Héni dans le gouvernorat de Sousse. C’est ce qu’ont révélé justement les premières analyses. Cependant, rappelons que les mêmes services de surveillance n’ont pas eu le temps de chômer! Car exactement 42 minutes après la secousse à Sidi El Héni, c’est-à-dire à minuit et 15 minutes heure locale du tout début du vendredi 31 mai, les stations de surveillance des tremblements de terre de l’Institut national de la météorologie ont détecté une seconde secousse tellurique dans un second endroit et celle-ci était d’une magnitude de 3,0 sur l’échelle de Richter et a été localisée dans une zone située au Nord-est de Rafraf, au gouvernorat de Bizerte.
Cette succession des secousses sont-elles annonciatrices d’une anomalie dans les couches tectoniques? S’agit-il d’un « effet secondaire » du réchauffement climatique et des hausses des mercures précocement enregistrées à l’orée de la saison estivale? Les jours qui viennent nous en diraient sûrement plus…