Les autorités tunisiennes ont procédé, ce vendredi 1 août 2014, à la fermeture du passage frontalier de Ras Jdir, et ce, pour des raisons sécuritaires suite au grand flux des arrivées du côté libyen.
Le ministère de l’Intérieure a annoncé, en cours de cette journée, que 6000 milles personnes, de différentes nationalités, avaient tenté de forcer le passage frontalier et de pénétrer le territoire tunisien. Un chef de district a été blessé par balle au niveau de la jambe.
Rappelons que la Cellule de Crise, réunie hier, avait annoncé des mesures à prendre concernant la situation sécuritaire libyenne.
Le renforcement des activités diplomatiques concernant de la situation sécuritaire avec l’Algérie et le reste des pays voisins. La sécurisation du passage et de l’évacuation immédiate des tunisiens en Libye en coopération avec les États et les ONG impliqués.
Outre les ressortissants tunisiens, la cellule de crise a appelé à la facilitation du rapatriement des réfugiés aux frontières vers leurs pays d’origine, et ce, en raison de la situation chaotique. La Tunisie jouera le rôle d’un pays de passage et non de résidence pour tous les réfugiés.
Fortifier les dispositifs sécuritaire et militaire tout au long des frontières, ainsi le niveau d’alerte des forces armées sera élevé au maximum.
Par ailleurs, la mise en application d’une stratégie de protection de frontières qui pourrait pousser les autorités tunisiennes à fermer les frontières en cas de vraies menaces contre la sécurité nationale verra le jour.
Il est à rappeler que le Conseil de Choura des révolutionnaires de Benghazi indique que des groupes islamistes libyens ont parvenu, après plusieurs jours de confrontations avec l’armée libyenne, à contrôler le quartier général de la principale base militaire à Benghazi. Le combat a fait une soixantaine de mort en l’espace d’une semaine.
A.I
Photo Credit : Carthage fm.
