Face à une délégation de haut niveau de la Banque africaine de développement (BAD), la ministre tunisienne de l’Économie et de la Planification, Feryel Ouerghi, a levé le voile sur les réformes majeures que le gouvernement met en œuvre pour propulser l’économie nationale vers de nouveaux sommets.
Gouvernance des institutions publiques
Au cœur de la stratégie gouvernementale se trouve l’ambition d’améliorer drastiquement le climat des affaires, ouvrant ainsi la voie à une affluence d’investissements nationaux et étrangers. Des mesures concrètes seront déployées pour simplifier les procédures administratives, fluidifier les échanges commerciaux et renforcer la transparence dans les transactions économiques.
La modernisation de la gouvernance des institutions publiques est un autre pilier de la stratégie de relance économique. L’accent sera mis sur l’amélioration de la gestion des ressources publiques, la promotion de la responsabilisation des acteurs publics et la lutte contre la corruption.
Des priorités pour un avenir durable
L’élargissement des domaines de la numérisation constitue un axe majeur de la transformation en cours. Le gouvernement entend digitaliser davantage de services publics, faciliter l’accès des citoyens aux technologies numériques et promouvoir l’émergence de l’économie digitale.
Les perspectives de développement pour la prochaine décennie en Tunisie se dessinent autour de priorités claires. L’économie verte, les énergies renouvelables, les infrastructures, le développement social et la sécurité alimentaire seront au centre des préoccupations du gouvernement.
Convaincue du rôle crucial de la BAD dans le développement économique de la Tunisie, la ministre de l’Économie et de la Planification a, par ailleurs, exprimé son souhait de voir l’institution financière panafricaine maintenir son soutien aux réformes entreprises par le gouvernement tunisien.
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