Dans une déclaration accordée à Réalités Online ce mardi 24 octobre 2017, le secrétaire général de la fédération du transport, relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Moncef Ben Romdhane a affirmé que la séance de négociations ayant eu lieu lundi 23 octobre au siège du ministère des affaires sociales n’a abouti à aucun accord entre la partie syndicale et la partie administrative, entraînant ainsi le maintien de la grève générale dans le secteur du transport des carburants programmées du 26 au 28 octobre courant.
Moncef Ben Romdhane a expliqué que la chambre syndicale de l’Union Tunisienne du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat a refusé de signer l’additif portant augmentation des salaires. Il a rappelé que la date de la grève générale programmée les 12, 13 et 14 octobre derniers, avait été déjà reportée à la demande du ministre des affaires sociales. « Après l’échec de la séance de réconciliation du lundi, il a été décidé de maintenir la grève générale. Il n’est plus possible de la reporter encore une fois. »a-t-il précisé. Il a par ailleurs affirmé que la fédération tunisienne du transport laisse grande ouverte sa porte devant la partie syndicale pour d’éventuelles négociations. « Nous sommes toujours en train d’attendre un signal positif de l’autre partie. Une fois que cette dernière accepte de signer l’accord dans les heures qui suivent soit dans l’après midi de mercredi au plus tard, la grève sera systématiquement annulée. » a-t-il affirmé.
Il a dans ce contexte imputé la responsabilité à la centrale patronale qui d’après lui n’a pas tenu ses promesses quant à l’accord portant sur les augmentations salariales dans le secteur du transport des carburants via la voie terrestre et dont le nombre d’employés s’élève actuellement à 13 mille. Il a rappelé que cet accord date de 7 mois. Toutefois, il n’a pas été encore activé.
Par ailleurs, Moncef Ben Romdhane, a précisé que la centrale syndicale sera obligée d’entamer de nouvelles grèves générales dans le secteur, une fois que les revendications des salariés ne sont pas prises en compte et que la grève programmée pour ce weekend n’aboutit pas.
Hajer Ben Hassen