Tunisie-Italie : vers un partenariat structurant dans les métiers du tourisme

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La Tunisie et l’Italie ont convenu de renforcer leur coopération dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Cette décision a été prise lors d’une rencontre, mardi 27 mai 2025, entre le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, et une délégation de la Fédération italienne du tourisme et de l’hôtellerie, conduite par l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas.

Les deux parties ont décidé de lancer un programme de coopération visant à structurer un partenariat autour de la formation, de l’échange d’expertises et de l’insertion professionnelle. Une convention est en préparation entre l’Agence tunisienne de formation aux métiers du tourisme et les institutions italiennes, avec des objectifs précis : former les formateurs, créer des parcours de formation adaptés — courts et longs — et faciliter l’intégration des jeunes Tunisiens sur le marché de l’emploi italien.

L’apprentissage de l’italien sera également intégré dans les cursus tunisiens, afin de mieux préparer les diplômés à travailler en Italie. Le projet prévoit aussi l’organisation d’événements culturels et touristiques communs pour valoriser le patrimoine partagé des deux pays.

Sofiane Tekayaa salué les progrès réalisés dans ce domaine, notamment à travers le projet de l’Institut afro-méditerranéen des métiers du tourisme, qu’il considère comme un pont entre la formation et l’emploi. Il a aussi rappelé la qualité des compétences tunisiennes, souvent distinguées à l’échelle internationale, et exprimé la volonté d’élargir le partenariat, notamment sur la reconnaissance des diplômes et les stages professionnels.

L’ambassadeur italien a, de son côté, salué le professionnalisme des jeunes Tunisiens dans les secteurs du tourisme et de la restauration, et affirmé l’intérêt de son pays pour une coopération plus étroite. Le directeur général de la Fédération, Roberto Calugi, a pour sa part présenté les besoins du marché italien en profils qualifiés dans ces domaines.

Ce rapprochement s’inscrit dans une logique concrète : mieux former, mieux insérer, et construire des passerelles solides entre les deux pays autour d’un secteur en pleine mutation.

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