Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mardi 25 février 2025 au palais de Carthage, le directeur général de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), Salem Ben Mohamed Al-Malik, accompagné de sa délégation.
À cette occasion, le chef de l’État a réitéré l’accueil favorable de la Tunisie à l’organisation de la 45e session du conseil exécutif de l’ICESCO, dont les travaux se déroulent les 25 et 26 février.
Kaïs Saïed a souligné l’importance du rôle de l’ICESCO dans le développement des systèmes éducatifs, la promotion des sciences et l’enrichissement du contenu culturel des sociétés. Il a mis en avant la nécessité de renforcer les capacités des nations sur des bases solides afin de leur permettre de contribuer à la civilisation et à la connaissance universelles, tout en faisant face aux défis posés par les transformations rapides que connaît le monde.
Le président de la République a également insisté sur la préservation du patrimoine culturel et de l’héritage civilisationnel du monde arabe et islamique. Il a appelé à soutenir les efforts de l’ICESCO pour la restitution de manuscrits rares et d’ouvrages précieux ayant été spoliés. Par ailleurs, il a salué l’action de l’organisation dans l’enregistrement et la protection des manuscrits anciens ainsi que la sauvegarde des sites archéologiques menacés, en vue de leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Lors de cette rencontre, Kaïs Saïed a également évoqué les dangers qui pèsent sur les lieux saints de l’islam, notamment Al-Qods et la mosquée Al-Aqsa, premier lieu de prière des musulmans et troisième lieu saint de l’islam.
Enfin, le président de la République a exprimé la gratitude de la Tunisie envers l’ICESCO pour son engagement à contribuer à la création du Centre mondial des arts de la calligraphie « Iqra ». Il a exprimé le souhait de renforcer la coopération avec l’organisation, en particulier pour accompagner la restauration des médinas tunisiennes inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO et pour préparer les dossiers de candidature de nouvelles villes, estimant que plusieurs cités tunisiennes méritent d’y figurer.