Tunisie : Kais Saied reçoit Noureddine Taboubi

Le président de la République, Kais Saied, a reçu le mardi 20 octobre 2020 au palais de Carthage, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi.

Au cours de la réunion, les deux protagonistes ont évoqué la situation sociale précaire du pays, résultant de la situation économique difficile et des instabilités politiques, rapporte un communiqué de la présidence de la république qui précise que les deux responsables ont également évoqué les projets de loi régissant le secteur audiovisuel.

Le Président de la République a souligné la nécessité de se concentrer sur la réalisation des attentes du peuple tunisien et de son aspiration au travail, à la liberté et à la dignité, ajoutant que la souveraineté et la sécurité nationale de la Tunisie faisaient partie des questions qui doivent rester au-dessus de toute autre considération.

Il a, dans ce contexte,  expliqué que les perspectives d’un retour en arrière pour le pays ne sont qu’illusoires, en soulignant son souci de garantir les libertés fondamentales et d’assurer la mise en œuvre de la constitution.

À cet égard, il a indiqué que le secteur des médias, qui, depuis la révolution, s’est débarrassé de toutes les restrictions qui l’entravent, cherchera, grâce à la détermination de professionnels honnêtes et impartiaux, à surmonter les lacunes de la scène médiatique actuelle.

A l’issue de la réunion, Noureddine Taboubi a déclaré qu’il avait informé le chef de l’État de l’intention de l’UGTT d’unifier le peuple et que cette proposition était fondée sur la légitimité électorale et l’état de droit et des institutions. Dans ce sens, il a insisté sur l’importance de la priorisation et le besoin de solidarité afin de faire face à la situation économique actuelle, aggravée par la pandémie du coronavirus.

Et de préciser l’ampleur  des dommages causés à la plupart des secteurs et la détérioration des conditions des institutions publiques tels que les établissements d’enseignement et le secteur des transports.

Il a par ailleurs, indiqué que la situation des médias ne faisait pas partie des priorités de l’UGTT, notant que la Tunisie n’est « qu’une jeune démocratie qui connaît ses premiers pas ». Par conséquent, «une formulation participative sur de nombreuses questions demeure nécessaire», selon-lui.

En ce qui concerne la libéralisation des médias, Taboubi a déclaré que chaque étape devait être étudiée attentivement, estimant que la réforme des médias nécessitait de commencer d’abord, par régulariser la situation précaire des journalistes et leur assurer une protection sociale, en plus de les protéger des pressions que leur imposent certains lobbies financiers et politiques.

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