Dans une déclaration faite ce mercredi 17 avril sur les ondes de Jawhara FM, Yahia Moussa, président intérimaire de la chambre syndicale nationale des boulangers, a révélé que les boulangeries à travers le pays n’ont toujours pas reçu les compensations prévues pour l’année 2023 ainsi que pour les quatre premiers mois de 2024. Cette situation, qui perdure, soulève de sérieuses inquiétudes quant à la stabilité financière de ces établissements.
Yahia Moussa a indiqué que l’État avait accumulé une dette de plusieurs dizaines de millions de dinars envers les boulangeries. Selon ses dires, le gouvernement aurait justifié son incapacité à honorer cette dette en invoquant des difficultés de liquidités. Il a souligné que cette décision aurait des répercussions significatives sur la stabilité financière des boulangeries concernées, ajoutant que garantir l’approvisionnement en pain pour les citoyens constituait une obligation majeure. Il a catégoriquement rejeté toute idée de grève, soulignant que cela n’était simplement pas envisageable, même pour une période aussi courte que deux ou trois jours.