Tunisie : Réconciliation pénale et surveillance des fonds étrangers à l’ordre du jour

Le 8 mars 2024, une réunion majeure s’est tenue au Palais de Carthage, présidée par Kaïs Saïed, président de la République Tunisienne. Parmi les participants figuraient Ahmed Hachani, Chef du gouvernement, Leila Jaffel, ministre de la Justice, Sihem Boughdiri Namsia, ministre de l’Économie, et Fathi Zouheir Nouri, gouverneur de la Banque Centrale. 

Le débat principal a porté sur la réconciliation pénale, à la suite de la révision du décret n°13 de l’année 2022, en date du 20 mars 2022, concernant ce processus et l’utilisation de ses fonds. Kaïs Saïed a souligné l’importance de cette nouvelle opportunité pour ceux qui souhaitent sincèrement restituer ce qui appartient au peuple tunisien, critiquant les efforts antérieurs jugés insuffisants. 

Par ailleurs, le président a demandé au nouveau gouverneur de la BCT de mettre en place des mesures strictes, par le biais de la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF), pour surveiller les financements étrangers reçus par les associations tunisiennes, notamment ceux provenant de sources suspectes. 

Il a également réaffirmé l’importance de la souveraineté nationale, soulignant que le peuple tunisien rejette toute ingérence dans ses affaires internes, qu’elle soit directe ou dissimulée. 

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