La campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2024 en Tunisie à débuté officiellement ce samedi 14 septembre à minuit, après le lancement de la campagne pour les Tunisiens résidant à l’étranger deux jours plus tôt.
Trois candidats sont en lice pour le scrutin du 6 octobre : Ayachi Zammel, secrétaire général du Mouvement « Azimoun », Zouheir Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement « Echaab », et le président sortant Kaïs Saïed, qui aspire à un second mandat.
Cette campagne prendra fin le vendredi 4 octobre à minuit, marquant le début d’une période de silence électoral, interdisant toute forme de propagande.
Conformément à la loi, la durée de la campagne est de 21 jours, tant en Tunisie qu’à l’étranger. Pendant cette période, les candidats présenteront leurs programmes et échangeront avec les électeurs.
Najla Abrougui, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), a déclaré à l’agence TAP que 1000 agents ont été mobilisés pour surveiller les activités des candidats, dont 600 assermentés habilités à dresser des procès-verbaux en cas d’infractions. Ces agents seront accompagnés par des coordinateurs locaux, qui, eux, ne bénéficient pas du statut d’agent de police judiciaire.
Par ailleurs, l’unité de surveillance de l’ISIE sera chargée de contrôler les infractions sur les plateformes en ligne et dans l’espace public. Cette unité est composée de quatre cellules couvrant les médias audiovisuels, la presse écrite, la presse électronique, et les réseaux sociaux.
