Le ministère des Finances a annoncé, jeudi dernier, une amélioration significative du solde budgétaire. En effet, le déficit s’est réduit de 30% par rapport à la même période l’année précédente.
D’après les statistiques dévoilées, le déficit budgétaire a atteint 994 millions de dinars à fin septembre 2024, contre 1,424 milliards de dinars en 2023. Cette amélioration est principalement due à la hausse des recettes de l’État, qui ont progressé de 9,6% grâce notamment à une augmentation de 9,5% des recettes fiscales. Les recettes non fiscales ont également contribué à cette dynamique positive, en augmentant de 1,4%.
Malgré ces bons résultats, le ministère des Finances a souligné que les dépenses de rémunération représentaient encore 48,5% du total des charges budgétaires. Cette part importante des dépenses publiques laisse peu de marge de manœuvre pour investir dans d’autres secteurs clés comme l’éducation, la santé ou les infrastructures.
Si cette amélioration du solde budgétaire est une bonne nouvelle, il convient de nuancer cet optimisme. La Tunisie reste confrontée à de nombreux défis économiques, notamment une dette publique élevée et un taux de chômage important. Il est donc essentiel de poursuivre les efforts de réformes pour consolider les finances publiques et soutenir la croissance économique.