Le Fonds monétaire international (FMI) vient d’approuver le décaissement de 250 millions de dollars dans le cadre d’un accord de principe pour un programme sur quatre ans d’un montant de 2,8 milliards de dollars, (appelé mécanisme élargi de crédit: MEDC) adopté en mai 2016.
En contrepartie, la Tunisie devrait absolument engager les réformes économiques nécessaires visant la création d’emplois, une meilleure gestion de la masse salariale dans le secteur public, la maîtrise de la dette et la mise en place des réformes comprises dans la loi de finances 2018. Le FMI, rappelons-le, s’est montré « satisfait » de ladite loi.
L’Etat tunisien est également appelé à réduire le déficit budgétaire à travers les réformes fiscales et à limiter toute dépense inutile.
Il est à signaler que depuis la chute de Ben Ali en 2011, l’économie tunisienne va de mal en pis. Au moins 9 gouvernements en 8 ans ont échoué à réduire le déficit budgétaire.
La Tunisie, notons-le, a besoin d’un prêt de trois milliards dollars pour rafraîchir son économie.