Le ministère des Finances a annoncé que le déficit budgétaire du pays devrait atteindre 7,7 % du PIB en 2023, soit une hausse de 2,2 % par rapport aux prévisions initiales.
Ce déficit, qui s’élève à environ 12,3 milliards de dinars tunisiens, est principalement dû à la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19. L’ébranlement de la conjoncture a entraîné une baisse des recettes de l’État et une augmentation des dépenses publiques, notamment dans le domaine de la santé et de l’aide sociale.
Un trou béant
Le déficit budgétaire est un indicateur important de la santé financière d’un pays. Lorsqu’il est trop élevé, il peut entraîner une hausse de la dette publique et des taux d’intérêt, ce qui peut freiner la croissance économique. Dans le cas de la Tunisie, le déficit budgétaire est un problème récurrent depuis plusieurs années. En 2022, il avait déjà atteint 6,9 % du PIB.
Des mesures pour réduire le déficit : Un défi de taille
Le gouvernement tunisien a pris des mesures pour réduire le déficit budgétaire, notamment en augmentant les taxes et en rationalisant les dépenses publiques. Cependant, ces mesures ont eu un impact limité. La réduction du déficit budgétaire est un défi de taille pour la Tunisie, qui doit également faire face à une dette publique élevée et à une croissance économique faible.