Le coup d’envoi de l’étude nationale sur la prévalence de l’hypertension artérielle en Tunisie a été donné lundi 07 juin à Kébili au niveau de la direction régionale de la Santé et ce, dans le but de décentraliser les activités sanitaires mais aussi de lutter contre l’hypertension.
A cet égard, il convient de signaler qu’à l’aune des études effectuées par l’association tunisienne de prévention des maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle touche de plus en plus de Tunisiens.
Les principaux facteurs de cette pathologie silencieuse sont le changement des habitudes alimentaires, le stress quotidien, la sédentarité, le manque d’exercice physique et l’obésité qui touche 40 à 50% de la population.
En effet, un Tunisien sur trois, âgé de plus de 35 ans est considéré comme hypertendu, soit les deux tiers de la population.
Or, 60% des Tunisiens négligent ou ignorent qu’ils sont atteints de cette maladie.
D’un autre côté, les statistiques indiquent que le coût de la prise en charge de cette maladie ne cesse de s’élever d’une année à une autre.
Elle représente 47% du coût général de la prise en charge des maladies chroniques, soit 1700 millions de dinars.
A cet effet, il est opportun de sensibiliser et d’informer la population sur cette pathologie qui multiplie par deux le risque cardiovasculaire. Ce qui explique l’intérêt d’un dépistage précoce, d’une prise en charge adaptée mais surtout d’opter pour une alimentation saine et variée.
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