Dans une déclaration marquante lors de l’émission Controcorrente, Tommaso Foti, le chef parti italien d’extrême droite des Frères d’Italie à la Chambre des députés, a mis en garde contre les conséquences désastreuses d’un effondrement de la Tunisie et de la Libye. Selon lui, ces pays jouent un rôle crucial dans le flux migratoire en provenance des côtes de la Méditerranée.
Une nécessité impérative d’analyse des données migratoires
Foti a souligné que le problème de l’immigration ne pouvait être abordé sans une analyse rigoureuse des données. Il a cité l’exemple de la Pologne, qui a accueilli des millions d’Ukrainiens fuyant leur pays, soulignant que ce dernier était confronté à une situation plus délicate que d’autres nations européennes.
La dimension externe du problème migratoire
Le point positif, a-t-il ajouté, est que l’Union européenne prend désormais pleinement conscience de la dimension externe du problème migratoire. Il a souligné que l’objectif principal était d’empêcher les migrants de prendre la mer, et a noté que la Tunisie avait été mentionnée lors du récent sommet européen, où Giorgia Meloni s’est rendue à plusieurs reprises.
Le risque de fuite de millions de personnes
La situation politique actuelle est alarmante, a averti Foti. Si la Tunisie et la Libye venaient à s’effondrer, des millions de personnes pourraient se retrouver contraintes de fuir leur pays. Il a précisé que les réfugiés représentaient seulement 12% du problème migratoire, ce qui signifie que les 88% restants étaient des migrants économiques.
L’Europe face à un défi humanitaire et des répercussions économiques et politiques
Cette déclaration retentissante met en évidence la gravité de la situation. Si la Libye et la Tunisie venaient à sombrer, selon Foti, non seulement l’Europe serait confrontée à un défi humanitaire sans précédent, mais elle devrait également faire face aux répercussions économiques et politiques de cette crise migratoire imminente.
Il est donc primordial que les dirigeants européens prennent des mesures concrètes pour soutenir ces pays fragiles, renforcer la coopération régionale et mettre en place des politiques migratoires efficaces. L’avenir de millions de personnes est en jeu, et la résolution de cette crise nécessitera une action rapide et coordonnée.