Qui va succéder à Elyes Fakhfakh à la présidence du gouvernement ? La question est sur toutes les lèvres et, bientôt, les concertations entre les partis politiques vont commencer afin de désigner un candidat. Sauf coup de théâtre ou un engagement sérieux de la part des acteurs politiques, ce processus sera long, très long. On se souvient du bal infernal qui a marqué les concertations du malheureux Habib Jemli.
Et si on nommait une femme à la tête de la présidence du gouvernement ? Il ne s’agit pas d’en nommer une juste parce que c’est une femme, mais parce qu’elle est compétente et qu’elle a la carrure nécessaire pour occuper un poste aussi délicat, surtout en Tunisie. Et des compétences féminines, ce n’est pas cela qui manque dans notre pays
La jeunesse devrait aussi faire son entrée dans les plus hautes sphères du pouvoir en Tunisie. Depuis des décennies, surtout entre 2011 et 2020, c’est la gérontocraties qui fait la loi. Encore faut-il que ces candidats suggérés – femmes ou jeunesse – soient capables de composer avec des magouilleurs professionnels – sans citer les partis -.
Dans tous les cas, plusieurs scénarios sont possibles. Certains observateurs affirment même qu’Elyes Fakhfakh pourrait être désigné, à nouveau, par le président Kaïs Saïed, mais uniquement dans le cas où l’enquête en cours prouve que les soupçons de conflits d’intérêts sont infondés.
A suivre.
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