L’Institut d’études stratégiques (Ites) tire la sonnette d’alarme dans une étude choc : la sécurité énergétique de la Tunisie est en danger. Pour y remédier, le think tank propose une série de mesures urgentes, à commencer par le rétablissement de l’autorité de l’État et la restauration de la capacité financière des opérateurs publics du secteur.
Dette impayée, vol d’électricité, contrebande de carburant restent des fléaux qui gangrènent le secteur énergétique tunisien et menacent sa viabilité. L’Ites appelle à une action ferme et immédiate : recouvrer les dettes impayées, mettre fin aux pratiques frauduleuses et renforcer la protection des infrastructures vitales.
L’étude pointe du doigt la politique de subvention généralisée qui, à long terme, nuit à la performance du secteur et freine le développement d’alternatives durables. Des subventions sélectives et ciblées sont préconisées, accompagnées d’une réforme tarifaire progressive et concertée.
Pour ce qui est du gaz algérien, plan solaire et les panneaux photovoltaïques, l’Ites exhorte les autorités à diversifier les sources d’approvisionnement en gaz, à accélérer le développement des énergies renouvelables et à encourager l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics et privés.
Restructuration financière, développement des ressources nationales, diversification des fournisseurs, contrôle de la demande sont autant de chantiers urgents pour garantir la sécurité énergétique de la Tunisie et assurer son avenir énergétique.
178