Les marins-pêcheurs entament demain mercredi 17 février 2021 des mouvements de protestation. Ces derniers revendiquent notamment l’exécution de la convention relative au système national du contrôle de l’activité des barques par satellite, selon un communiqué publié mardi par l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP).
Ces protestations viennent suite à l’atermoiement de l’Etat face à leurs demandes et le refus de ce dernier de revoir les dossiers brûlants chauds dans le secteur de la pêche, en se retirant des conventions programmées avec l’organisation agricole, surtout en ce qui concerne l’application du système du contrôle des navires par satellite.
Les marins-pêcheurs et les professionnels du secteur de la pêche ont publié une déclaration le 11 février 2021, en vertu de laquelle ils ont donné au ministère de l’Agriculture un ultimatum jusqu’au 17 février 2021, pour unifier les zones de la pêche et réaliser leurs demandes surtout au niveau de l’ application du système national du contrôle de l’activité des unités de pêche par satellite, outre l’unification des procédures administratives et le rapprochement des services administratifs des professionnels.
Ils menacent, en cas d’insatisfaction de leurs demandes, de fermer les directions régionales de la pêche dans toutes les régions côtières ainsi que dans les ports commerciaux de Radès et de Sfax indique la même source.
Rappelons dans ce contexte, que le ministère de l’Agriculture a réactivé le 23 janvier 2021, le système national pour le renforcement de la sécurité des unités de pêche et leur suivi par les satellites pour les unités d’une longueur totale de 15 mètres, après avoir parachevé l’installation progressive du système en se basant sur la méthode de la gestion participative, sachant que le nombre des unités de pêche concernées s’élève à 874 soit près de 6,72% de la flotte.
L’UTAP a appelé le 6 janvier 2021 à suspendre immédiatement la circulaire publiée le 31 décembre 2020, qui stipule l’interdiction de l’approvisionnement des marins-pêcheurs en hydrocarbures et en services portuaires, si les factures de l’exploitation des équipements de contrôle de la position des unités de pêche à travers les satellites n’ont pas été payées.