Les zones blanches constituent l’une des grandes priorités de Tunisie Telecom. L’opérateur historique de Tunisie a concrétisé cet engagement à travers la signature, ce vendredi 17 novembre 2017, d’un contrat pour 5 ans sur la couverture haut débit de ces zones avec le ministère des Technologies de l’information et de l’économie numérique, en présence d’Anouar Maarouf, ministre des Technologies de l’information et de l’économie numérique, et de Mohamed Fadhel Kraiem, PDG de Tunisie Telecom.
A titre d’information, les zones blanches présentent une densité de population faible, rendant tout investissement en réseau non rentable. Tunisie Telecom a donc opté pour ces zones dans le cadre de son engagement citoyen. D’ailleurs, c’est un point communément souligné par les deux signataires du contrat. L’exécution du contrat entre en vigueur dès la signature, c’est-à-dire, dès ce vendredi 17 novembre. Le chantier sera ouvert dans 15 gouvernorats.
« Les zone blanches figurent parmi les projets les plus importants depuis un an au sein de notre département », commence Anouar Maarouf, qui rappelle qu’il est de la responsabilité de l’Etat d’assurer la couverture réseau de ces zones numériquement isolées. « La Tunisie constitue le seul Etat, au monde, ayant inscrit le droit d’accès à l’information dans la Constitution », rappelle-t-il. L’appel à projet pour la couverture des zones blanches a été lancé le 14 mars 2017. « Tunisie Telecom a répondu présent. Il était le seul opérateur », précise-t-il. Au total , un tel projet représente, selon Anouar Maarouf, un investissement de 38 millions de dinars. « 94 imada seront couvertes dans ce cadre. Ce nombre pourrait atteindre les 112, pour une enveloppe de 70 millions de dinars. L’Etat a le devoir de rapprocher tous les citoyens. C’est, d’ailleurs, l’un des objectifs de la vision de la Tunisie Digitale 2020 », explique le ministre, qui ajoute que l’initiative s’inscrit dans l’optique de la discrimination positive. « Ces zones pourront s’améliorer sur le plan économique, » note-t-il. « Nous avons confiance en Tunisie Telecom. L’opérateur va certainement nous surprendre davantage, même en dehors des termes de ce présent contrat. L’entreprise est notre fierté », ajoute encore Anouar Maarouf.
Tunisie Telecom : seul opérateur à répondre à l’appel de l’Etat
De son côté, Mohamed Fadhel Kraiem, PDG de Tunisie Telecom, affirme que l’opérateur à utilisé les grands moyens dès la publication de l’appel d’offres du ministère des Technologies en mars 2017 afin, notamment, de pouvoir remplir le cahier de charges. « Nous avons été surpris de découvrir que nous étions les seuls candidats », soutient-il. Il s’agit, poursuit-il, d’un indicateur sur la philosophie de travail de Tunisie Telecom.
L’opérateur historique, souligne son PDG, est un service public par excellence. « Malgré les difficultés du secteur, Tunisie Telecom a su partager la vision du ministère dans l’objectif de concrétiser la vision d’une Tunisie Digitale en 2020 », ajoute-t-il. Mohamed Fadhel Kraiem rappelle, d’autre part, que Tunisie Telecom a participé à plusieurs projets de ce type, notamment celui relatif à la couverture réseaux de Borj El Khadra. « Plusieurs zones blanches ont été couvertes, notamment dans les zones frontalières », s’est-il félicité. Tunisie Telecom, poursuit le PDG, sera « les bras » du ministère et de l’Etat dans le cadre de la démocratisation d’Internet et des services de communication. « C’est le résultat du travail de toute une équipe », renchérit-il.

Photos de groupe de la commission chargée de travailler sur le projet de couverture des zones blanches.