Réalités Online vous fait revivre les 5 crimes les plus abominables qui ont marqué les esprits des tunisiens ces derniers mois. Ces meurtres ont été perpétrés par des tunisiens, ce qui nous invitent à nous interroger sur le statut de la violence dans une société tunisienne en pleine mutation.
Agée de 23 ans , elle tue son père à coup de couteau
Mardi 22 Juillet 2014. une dispute familiale éclate entre l’époux violent et son épouse. Leur fille âgée de 23 ans, tue son père.
Le drame s’est déroulé dans la région de Gouassem, délégation de Chorbane dans le gouvernorat de Mahdia, lorsque la fille a poignardé son père de plusieurs coups de couteau.
Touché en plein ventre, l’homme est mort sur le coup, quant à la jeune fille, elle a été aussitôt arrêtée par les autorités judiciaires.
Il tue sa femme, l’enterre et annonce sa disparition à la garde nationale
Suite au signalement de la disparition de sa femme de 24 ans par un homme de la délégation Sidi Saïd au poste de la Garde Nationale de Fernana, gouvernorat de Jendouba, les inspecteurs se sont rendus au domicile de la disparue, jeudi 8 janvier 2015.
Les agents de la Garde Nationale découvrent des traces de terre fraîchement creusée dans l’arrière-cour de la maison. Interrogé à ce propos, le mari a fini par avouer qu’il a poignardé sa femme à la poitrine puis enterrée dans une fosse pour camoufler son crime. Les motifs du crime semblent être des conflits conjugaux
Il brûle sa petite fille de 13 ans vivante
Eya, petite fille de 13 ans a été brûlée vive par son père, mercredi 28 Mai 2014, à la Cité Ibn Khaldoun. Elle est décédée, succombant à ses blessures, samedi 7 Juin 2014.
L’unique « crime » de Eya fut de rentrer en compagnie d’un camarade de classe. Son père n’a pas supporté cet « affront » et cette « atteinte à son honneur » et a décidé de l’immoler par le feu.
Il tue son ami, le découpe en morceaux et le jette dans des sacs poubelles
Afif Chebil a été tué, le 2 septembre 2014 à Paris, par son ami tunisien. Ce dernier, lui aussi originaire de Msaken, gouvernorat de Sousse (centre-est), a été arrêté , jeudi 11 septembre, après une tentative tenté de suicide, en se jetant du haut d’une falaise.
Après avoir tué et volé sa victime, l’assassin a essayé d’effacer les traces de son crime en découpant le corps du mort en morceaux et en le jetant dans 3 sacs poubelles retrouvés sur un trottoir de la ville de Villepinte, au nord de Paris. Puis, avec l’argent volé à sa victime il a acheté un billet d’avion et est rentré en Tunisie, le 6 septembre.
Selon l’enquête, le tueur présumé hébergeait Afif Chebil chez lui. Résidant en France, sans travail et face à des difficultés financières, il aurait demandé à son hôte de lui prêter de d’argent. Ce dernier ayant refusé, cela l’a mis dans une grande colère et c’est ainsi qu’il a décidé de voler Afif Chebil, et tout s’est enchainé par la suite.
Il tue l’amant de sa mère, perfore son ventre, lui arrache le foie pour en manger
Ce crime atroce, qui s’est déroulé dans la cité Agba du gouvernorat de la Manouba le 20 novembre 2014, a suscité la consternation de l’opinion publique face à la sauvagerie du criminel âgé de 26 ans.
La victime est un jeune homme âgé de 19 ans. Il y a quelques années la victime et son père ont a été accueillis par le père de l’inculpé qui leur a permis de loger chez lui et de se considérer comme membre de la famille. Il les a logés à titre bénévole sans aucune contrepartie et vu son âge avancé, il a demandé à son épouse et à ses deux enfants de ne jamais les chasser après sa mort.
Le jour des faits, le criminel a rendu visite à sa mère. Au moment où il a accédé à l’intérieur. il a surpris sa mère et le jeune homme dans une position qui ne laisse point de doute pour lui quant à une liaison amoureuse.
A la vue de la scène, tel un animal féroce, il entré à la cuisine, s’arme d’un grand couteau et revient vers le jeune homme, et lui a asséné plusieurs coups dans différents endroits de son corps. La mère pourtant horrifiée devant ce spectacle a réussi à s’enfuir.
Une fois assuré de la mort du jeune homme, le meurtrier lui perfore le ventre, lui arrache le foie, en a mangé un morceau et a accroché le reste au mur. Puis il a cloué le couteau dans une partie du corps de sa victime empoigne le chat de la maison et l’introduit dans son ventre, mais le chat n’a pas résisté longtemps et a péri à l’intérieur du cadavre.
Après s’être assuré définitivement de la mort de sa victime, le tueur s’est armé d’une épée et a quitté le domicile pour sortir dans la rue à la recherche d’autres victimes. Les voisins ont alertés les responsables de la Garde Nationale, au même moment une ronde de routine de la police d’intervention passait dans le coin. Les agents ont réussi à désarmer et arrêter le meurtrier.
Lors de son interrogatoire, il a déclaré avoir surpris la victime en train de violer sa mère. Il a alors perdu son self contrôle et a voulu se venger.
Il tue sa bien-aimée et se jette ensuite sous un bus
Alors qu’elle était venue à Tunis pour rendre visite à sa sœur étudiante qui réside au foyer universitaire du Mourouj, Samar, une jeune fille de 22 ans originaire de Kasserine, est décédée dans la soirée de samedi 31 janvier 2015 en pleine rue au quartier El Mourouj et ce après avoir été poignardée à plusieurs reprises , par son petit ami, au niveau du cou, de la poitrine et du ventre.
Ce dernier, qui avait menacé de tuer la jeune fille , une fois elle le quittait, s’est jeté sous un bus au niveau du pont de Rades – La Goulette quelques heures après l’incident.
H.B.H