Ines Mâaroufi, enseignante tunisienne, originaire de Haïdra (Kasserine), mère de trois enfants n’a pas hésité une seconde à devenir donneuse d’organe vivant quand son mari a eu besoin d’un rein.
Sans se poser de question: ce don était « une évidence » pour cette mère de famille qui, dès qu’elle a appris qu’elle était compatible avec son mari après une batterie de tests. Par malchance, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Quelques semaines après avoir offert son rein à son mari, Ines a rendu l’âme jeudi 15 août à l’unité de soins intensifs à l’hôpital de Sahloul à Sousse.
Dans une déclaration radiophonique, le directeur régional de la Santé à Sousse, Sami Rekik, a affirmé que la greffe de rein était réussie. Ines a quitté l’hôpital en bonne santé. Son était était stable. Un mois plus tard, elle a eu des complications qui, en principe, sont dues à un problème cervical qu’elle a eu et non pas à la greffe de rein. Le responsable de la Santé a insisté que cette hypothèse ne pourrait être confirmée qu’après une recherche médicale.
L’histoire de Ines Mâaroufi a profondément touché les internautes. Une avalanche d’hommages a déferlé sur les réseaux sociaux, saluant son dévouement et sa bravoure. Des messages de solidarité et de soutien ont été également adressés à la famille de la défunte.