La volatilité subie par le marché pétrolier se précise. Des signes inquiétants de resserrement de l’offre aux États-Unis, tout en contredisant les perspectives de demande d’énergie. Le brut de Brent s’est contracté de 0,52% pour atteindre 87,61 dollars le baril. De même, la référence américaine, le West Texas Intermediate (WTI), a reculé de 0,6% à 83,24 dollars les 159 litres.
Une demande d’énergie en recul
La tendance à la baisse s’est manifestée au cours des trois séances précédentes, suscitant des interrogations sur les dynamiques du marché pétrolier mondial.
L’une des raisons de cette baisse réside dans les indicateurs économiques qui ont réduit les perspectives de demande d’énergie. Les fluctuations des prix du pétrole ne sont pas uniquement liées à l’offre, mais elles dépendent également de la demande mondiale. L’économie mondiale traverse une période d’incertitude, avec des signes de ralentissement dans certaines régions.
Paradoxe européen
Toujours est-il qu’une tendance paradoxale se dessine en Europe, où le gaz naturel enregistre un renchérissement. Le prix du gaz naturel a atteint 50 euros, suggérant une demande croissante sur le continent. L’accélération du prix du gaz naturel contraste fortement avec la baisse du pétrole.