Depuis la reprise du contrôle de la situation par les autorités turques, d’importantes opérations sécuritaires sont engagées dans le but d’arrêter toute personne impliquée dans la tentative de coup d’Etat ou le soutenant.
Les autorités turques ont, en effet, effectué des assauts sur les bases militaires dans différentes régions du pays, à la recherche de tous les éléments ayant soutenu la tentative de coup d’Etat avortée.
Plus de 6000 personnes ont déjà été arrêtées, d’autres le seront, bientôt, par les autorités, selon la BBC.
D’autre part, environ 2745 juges ont été démis de leurs fonctions, dès l’échec de la tentative.
104 personnes ont été tuées pour avoir planifié le coup d’Etat, dont le général qui avait conduit l’opération.
Erdogan ne semble pas se calmer, même après l’échec de la tentative, et veut à tout prix donner une leçon à tous ses opposants.
Il a même adressé une demande aux Etats Unis pour l’extradition du prédicateur exilé, Fethullah Gülen, responsable, selon Erdogan, de la tentative de coup d’Etat.
Gülen a, cependant, catégoriquement démenti cette accusation qu’il a considérée comme une atteinte à sa dignité. Les américains ont réagi, de leur côté, à l’accusation de leur implication dans les derniers événements survenus en Turquie. John Kerry a assuré que ce n’étaient que des mensonges et que ça pourrait nuire aux relations entre les deux pays.
Certains analystes croient fort que le régime d’Erdogan est mort à l’extérieur de la Turquie, bien qu’il ait obtenu une nouvelle chance à l’intérieur du pays et que le président turc ait pu remporter le bras de fer contre l’armée et contre l’opposition, notamment.