Turquie-Russie : « l’assassinat, une provocation qui ne passera pas »

L’assassinat de l’ambassadeur russe, Andreï Karlov, survenu lundi 19 décembre dernier, a eu l’effet d’une bombe. L’acte a été commis par un policier en civil,  qui a voulu « venger Alep« . Recep Tayyip Erdogan, président turc, a rapidement appelé son homologue russe, Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont condamné, avec fermeté, le meurtre du diplomate.
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C’est une provocation destinée à perturber les relations avec la Turquie, ainsi que le processus de paix en Syrie auquel contribuent activement la Russie, la Turquie et l’Iran«  ,a déclaré Vladimir Poutine, ajoutant qu’une seule réponse est possible face à cette situation : l’intensification de la lutte contre le terrorisme.
Les déclarations de Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires Etrangères, s’inscrivent dans ce même ordre d’idées. Ce « crime inhumain«  ,d’après lui, ne vise qu’à faire échouer le règlement politique en Syrie, ainsi que le processus de normalisation entre la Russie et la Turquie.  « Une provocation qui ne réussira pas«  ,selon ses dires.
D’autre part, soulignons que les ministres de la Défense et des Affaires Etrangères russes, turcs et iraniens devraient se réunir ce mardi, pour étudier le dossier syrien. Une réunion qui a été décidée par la Russie, juste après le vote de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, stipulant l’envoi d’observateurs internationaux à Alep, dans l’objectif de superviser l’évacuation des civils des zones de conflits.

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