Un groupe de l’armée turque a tenté de prendre le pouvoir en Turquie, dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 juillet. Un communiqué des forces militaires avait affirmé la prise du pouvoir dans le pays et des informations confirmant le coup d’Etat ont circulé dans les médias.
Des millions de turcs sont sortis dans les rues, suite à l’appel d’Erdogan, pour protester contre ce coup d’Etat et soutenir le régime du président Erdogan. Des affrontements ont fait près d’une centaine de morts à Ankara, là où le parlement a été bombardé engendrant la mort de 17 policiers, rapporte Anadolu.
A Istanbul, les soldats ont même ouvert le feu sur la foule, ce qui a causé un grand nombre blessés. Après une nuit marquée par des bombardements aériens, des coups de feu ont été entendus dans des quartiers d’Ankara et d’Istanbul, jusqu’au matin.
Le président turc, Receep Tayep Erdogan, n’a pas cessé de rassurer son peuple et l’a félicité pour s’être mobilisé pour défendre leur nation. Il a également assuré, depuis le déclenchement de l’opération, que c’était un coup anarchique sans importance et sans résultat. En effet, il a fini par affirmer avoir repris le contrôle et a accusé les partisans de son adversaire exilé, Fethullah Gülen, d’être derrière cette opération. Ce dernier a démenti, selon France 24.
Quant au premier ministre turc Binali Yildirim, il a également affirmé la reprise du contrôle de la situation par le gouvernement. Sous ses ordres, les avions et les hélicoptères aux mains des militaires putschistes ont été abattus. Selon le premier ministre, 336 personnes, suspectées d’implication dans cette tentative, ont été arrêtées et le général qui a conduit l’opération a été tué, rapporte France 24.
Aux dernières nouvelles plus de deux mille soldats putchistes ont été arrêtés.