Dans un communiqué rendu public, l’Union Générale Tunisienne du Travail a exprimé son rejet quant à la décision du conseil de la Banque Centrale de Tunisie liée à la hausse du taux d’intérêt directeur de 100 points passant ainsi à 6,75%.
Il a indiqué que ces décisions sont prises au mépris des classes défavorisée et moyenne tout en appelant le gouvernement à œuvrer à lutter contre l’évasion fiscale, la contrebande et l’économie parallèle ainsi qu’à surveiller les circuits de distribution. Le même communiqué a réaffirmé la nécessité de coordonner davantage avec la Banque Centrale pour la mise en place de politiques fiscales et monétaires en mesure de pousser l’investissement, le taux de croissance et de créer de nouveaux emplois.
L’UGTT a expliqué que les origines de l’inflation en Tunisie sont loin d’être uniquement monétaires, mais sont plutôt liées aux pratiques monopolistes et à la chute du dinar mis à part certaines mesures fiscales s’inscrivant dans le cadre de la loi de finances au titre de l’année 2018 ayant provoqué la hausse de la pression fiscale.
La centrale syndicale a fini par affirmer que la Banque Centrale a eu recours à la solution de facilité qui est l’augmentation de 100 points du taux d’intérêt directeur et ce, face à l’inaptitude du gouvernement et l’absence d’une volonté politique de lutter contre l’économie parallèle et la contrebande.
Le même communiqué a considéré que la prise de ce genre de décision aura de répercussions négatives sur l’investissement et la croissance, en mesure d’aggraver l’actuelle crise économique.