Dans une déclaration accordée aux médias ce vendredi 10 août 2018, Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail a affirmé que le rapport de la commission des libertés individuelles et de l’égalité n’est pas du Coran. Le responsable qui s’exprimait en marge d’une journée d’étude sur le rôle de la femme dans le gestion des affaires locales, a mis l’accent sur la nécessité de traiter le rapport du point de vue humain et avec un œil critique loin de la logique du takfirisme. Il a ajouté que la société tunisienne, est en mesure de concevoir les approches qui lui conviennent grâce à ses compétences et élites.
Rappelons que la présidente de la commission des libertés individuelles à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Bochra Belhaj Hmida a annoncé dans une déclaration aux médias que le président de la République Beji Caid Essebsi annoncera le 13 août prochain, à l’occasion de la fête nationale de la femme une série de décisions révolutionnaires liées à l’approbation de certaines lois élaborées par la commission qu’elle dirige telle que celle portant sur la question de l’égalité dans l’héritage.