L’UGTT tiendra son 23ème congrès national du 23 au 25 janvier 2017. Les candidatures ont d’ores et déjà été ouverte depuis le 26 décembre dernier. Elles seront clôturées le 4 janvier 2017. Placé sous le thème « Allégeance à la Tunisie, fidélité à la mémoire des martyrs et dévouement aux travailleurs », l’événement sera l’occasion, entre-autres, d’élire de nouveaux membres du bureau exécutif de la centrale syndicale.
Autre nouveauté attendue : l’application de l’article 10 du règlement intérieur de l’UGTT, stipulant l’interdiction du cumul de trois mandats successifs. De ce fait, Houcine Abassi, actuel secrétaire général de la centrale syndicale, ne se représentera pas à sa propre succession. Idem pour Mouldi Jendoubi et Mouldi Ayari, tous les deux membres sortant du bureau exécutif.
Entre continuité et rupture
Néanmoins, des désaccords existent au sein de l’UGTT, à quelques semaines du démarrage du congrès national. Kacem Afaïa, candidat au bureau exécutif, a préféré présenter sa propre liste. Celle-ci se démarque de la tendance consensuelle au sein de la centrale syndicale, qui consiste à suivre le chemin de Houcine Abassi, même après son départ du secrétariat général. La liste de Kacem Afaïfa est alors venue s’opposer aux candidatures des neufs membres sortants du bureau exécutif de l’UGTT qui devraient donc garder la même ligne directive fixée par Abassi.
Toutefois, il y a de fortes chances que la liste sortante remporte les élections. Autre question qui se pose ; l’identité des quatre membres restants qui compléteront le nouveau bureau exécutif de l’UGTT qui comprend, au total, 13 membres. Mastrouri Gammoudi, secrétaire général du syndicat national de l’enseignement de base et Lassaad Yaacoubi, secrétaire général du syndicat national de l’enseignement secondaire, sont pressentis pour faire partie du bureau en question. Il y a également Othmane Jellouli, secrétaire général du syndicat général de la santé, et Moncef Ben Romdhane, secrétaire général de la fédération du transport.
À suivre.