Aussi, l’UIB a-t-elle affiché une rentabilité des fonds propres (ROE) de plus de 22%, un des niveaux les plus élevés du secteur bancaire en Tunisie.
Les dépôts de la clientèle ont atteint 3 661,34 MTND, en hausse de +7,6 % affichant un additionnel de 259 MTND. L’UIB a continué à consolider, aussi, la structure équilibrée de ses ressources, privilégiant notamment les dépôts d’épargne qui ont représenté 35,2% des ressources clientèle à fin 2016 (vs 27% pour le secteur des banques privées).
Le ratio Crédits/Dépôts s’est établi à 103%, et ce, en tenant compte des emprunts et ressources spéciales.
Le DG de l’UIB, aujourd’hui 4ème banque privée en termes de PNB, a indiqué que celui-ci a connu une hausse de +14,3% et a atteint 247,8 MTND au titre de l’exercice 2016 (contre une prévision de 243,4MTND).
Sur un autre plan, la progression des charges opératoires est restée contenue à 9,8% (120,2 MTND vs 109,5 MTND en 2015), un rythme nettement en-deçà de l’évolution du PNB.
Sur un autre plan, le coût net du risque de contrepartie s’est établi à 16,6 MTND (correspondant à 36 points de base), un niveau qui reste modéré à 6,7% du PNB, illustrant la qualité du portefeuille et ce en dépit d’une conjoncture économique difficile.
Le taux de créances classées a continué à régresser à 9,4% contre 9,9% fin 2015, avec un taux de couverture de 77% (incluant les agios réservés).
En ce qui concerne le bilan du premier trimestre 2017, Kamel Néji a indiqué que l’UIB a enregistré une évolution contenue des charges opératoires (+7,1%) lui ayant permis d’améliorer son coefficient d’exploitation (47,8%) d’une part, et un coût du risque en forte baisse d’autre part. Il a ajouté qu’au vu de ces indicateurs, 2017 sera donc meilleure que 2016.
Par ailleurs, en ce qui concerne la nouvelle étape stratégique 2017-2020, les responsables de l’UIB ont mis l’accent sur une phase de différenciation, ajoutant que leur institution accentuera sa stratégie d’accompagnement à l’international de ses clients et plus particulièrement en Afrique et ce, en anticipant les évolutions technologiques, réglementaires, sociétales ou environnementales afin de répondre aux nouvelles attentes de ses différentes parties prenantes.