Les médias américains ont également rapporté « qu’une décrispation dans le différend entre les Etats du Conseil de coopération du Golfe s’était produite » après que le Koweït eut annoncé l’accord de réouverture des frontières terrestres et maritimes entre l’Arabie saoudite et le Qatar.
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Les médias américains rapportent ce lundi soir 4 janvier que l’Arabie saoudite, le Qatar et d’autres pays du Golfe devraient signer, demain mardi 5 janvier un accord qui mettra fin au conflit qui les oppose depuis trois ans et demi.
Le Koweït a annoncé qu’il était convenu de rouvrir les frontières terrestres et maritimes entre l’Arabie saoudite et le Qatar, dès lundi soir, à la veille d’un sommet du Golfe en Arabie saoudite, mardi.
En effet, le site d’information américain Axios rapporte lundi soir que l’Arabie Saoudite, le Qatar et d’autres pays du Golfe devraient signer mardi un accord qui mettrait fin à la crise diplomatique dans le Golfe.
Le site ajoute que l’accord prévu comprendra trois mesures permettant de rétablir la confiance qui consistent à permettre à l’Arabie saoudite, aux Émirats et au Bahreïn de lever le blocus aérien et maritime du Qatar, alors que Doha retirera toutes les poursuites contre ses trois voisins.
Selon le site américain, Jared Kushner, gendre et conseiller de Trump a fait la médiation entre les parties, et s’est rendu en Arabie saoudite pour participer à la signature de l’accord lors du sommet du Conseil de coopération du Golfe, sans confirmation officielle.
Demain mardi, le 41e sommet se tiendra dans la ville d’Al-Ula, au nord-ouest du royaume, qui, selon Riyad, « sera une occasion d’unfier les rangs, et traduira les aspirations à la réunification ».
Axios a rapporté que Kushner s’était rendu pour assister au sommet du Golfe à Al-Ula, en Arabie saoudite, accompagné de l’envoyé de la Maison Blanche, Avi Berkowitz et du conseiller Brian Hook, qui ont aidé à négocier l’accord.
Selon le site Internet, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani assistera au sommet, et ce sera sa première visite en Arabie saoudite depuis le début de la crise en 2017.