Ancien ministre de l’ère du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, «Abderrahim Zouari, membre du bureau exécutif du mouvement Destourien, est le candidat du parti pour les prochaines élections présidentielles» avait annoncé le président du mouvement Hamed Karoui.
Ex-directeur général du Rassemblement Constitutionnel Démocratique, ancien ministre des Affaires étrangères, de Justice, Jeunesse et Enfance, Transport, Tourisme et artisanat, Abderrahim Zouari avait occupé de nombreux postes de prestige à l’époque de Ben Ali avant de déserter la scène politique au lendemain de la révolution.
Sa première apparition médiatique date du 26 Juillet 2014. Invité à intervenir sur les ondes de Mosaique Fm lors de l’émission Midi Show, Abderrahim Zouari s’était exprimé, sur le soulèvement populaire du 14 Janvier 2011 et le rôle que les figures de l’ancien régime doivent occupées.
Le membre du bureau exécutif du mouvement Destourien a pointé du doigt les représentants du gouvernement de la Troïka en les qualifiant de larbins «Azlem». «Nous avons été les larbins du régime déchu mais sachez que les anciens des autres régimes de l’après 14 janvier sont de même considérés comme des larbins» avant d’avouer être honoré d’avoir fait partie du régime Ben Ali.
«Déserter la scène médiatique était une obligation au lendemain du 14 janvier, pour tous les anciens gouvernants de Ben Ali. Cependant, aujourd’hui, nous devons passer au-devant de la scène et fournir toute l’aide possible pour veiller à l’aboutissement du processus de transition démocratique» a-t-il expliqué. L’ancien ministre de Transport, sous le régime Ben Ali, a, ensuite, indiqué que l’initiative de réunir tous les destouriens a été lancée par Hamed Karoui, ancien premier ministre de Ben Ali.
Abderrahim Zouari a profité de son passage pour rappeler que les RCDistes sont des patriotes au même titre que tout le peuple tunisien et qu’ils sont prêt à s’adonner à la réussite de la phase de transitions démocratique. «La majorité des destouriens croient au processus de la transition démocratique. Ils représentent, ainsi, une réelle ressource pour le pays» a-t-il affirmé.
L’ancien ministre des Affaires Étrangères a, toutefois, nié avoir conclu un marché avec le parti islamiste d’Ennahdha pour l’acquitter en précisant que c’est la justice qui a mis fin à sa période de détention.
I.A