Il semble que la présidence de la République ait retiré le portrait de l’ancien président défunt de la République, Béji Caïd Essebsi, de l’avenue du Palais de Carthage. C’est ce qu’a indiqué le député de Qalb Tounes, Oussama Khlifi, dans un statut publié sur sa page Facebook, qualifiant, non sans ironie, la décision de la présidence de « réalisation ». « Le coronavirus est en train de faire des ravages dans le pays et certains sont en train de régler leurs comptes avec les murs », a-t-il encore écrit.
Sur le fond, le député n’a pas complètement tort. Toutefois, il faut rappeler que Feu Béji Caïd Essebsi, même s’il a été le premier président démocratiquement élu en Tunisie, n’est qu’un homme et un président parmi les autres présidents. Leur nombre ne dépasse pas les doigts de la main, certes, mais Béji Caïd Essebsi ne sera pas le premier président élu démocratiquement de la Tunisie, encore moins le dernier.
Sans doute, il existe d’autres débats plus importants dans notre contexte actuel.