Le président américain Joe Biden a annoncé dimanche 28 janvier, que l’armée américaine a été la cible d’une attaque au drone, de la part de « combattants radicaux pro-Iran agissant en Syrie et en Irak ».
L’attaque, qui a eu lieu dimanche 28 janvier à l’aube, ciblait les forces armées américaines stationnées dans le nord-est de la Jordanie, près de la frontière syrienne. Trois soldats américains ont été tués, et au moins 34 autres, sont actuellement en surveillance médicale pour un possible traumatisme crânien.
Joe Biden a menacé les responsables de représailles. Il est à noter que c’est la première fois que des soldats américains sont tués au Moyen-Orient depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
La Jordanie dément
Le porte-parole du gouvernement jordanien assure de son côté que la frappe n’a pas eu lieu en Jordanie, mais contre la base américaine d’Al-Tanf, se situant en Syrie, non loin des frontières jordanienne et irakienne.
Sur son compte Telegram, la « Résistance islamique en Irak », a de son côté revendiqué des « attaques menées dimanche à l’aube avec des drones » contre trois bases en territoire syrien, dont celles d’Al-Tanf et de Rukban, toutes proches.

Vue aérienne de la base d’Al-Tanf en Syrie
Sami Abou Zahri, un porte-parole du Hamas, a quant à lui déclaré que la mort des trois soldats « est un message à l’administration américaine », et que « la poursuite de l’agression américano-sioniste à Gaza risque d’entrainer une explosion régionale » avec la colère « de l’ensemble du monde musulman».