Les faits se déroulent à Tunis, un médecin opérant dans l’un des hôpitaux publics pratiquait des curetages de manière clandestine. «Il louait des appartements pour faire les curetages avant de transférer son activité suspecte à l’hôpital où il travaillait» révèle Tarak Béji, secrétaire général du syndicat de la sécurité républicaine. Ce médecin mettait les fœtus dans des seaux remplis de gypse pour les jeter ensuite à la Sebkha de Tunis, du côté des autoroutes de Hammamet et Bizerte ou encore à Fouchana et Mnihla afin de dissimuler ses crimes. Ces faits ont été reconnus par le coupable pendant l’interrogatoire dévoile la direction de la police judiciaire à Tunis.
Une grande partie des femmes opérées sont des étudiantes qui payaient des sommes allant de 400 jusqu’à 1500 dinars. Toujours selon la même source sécuritaire, des témoins ont été derrière la découverte de l’activité suspecte du médecin. Puis, l’enquête et les enregistrements de caméras de surveillance ont permis de l’arrêter en possession de seaux qu’il utilisait.
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