Le Front du Salut et du Progrès, annoncé en janvier dernier, s’est surtout distingué par l’échec cuisant qu’il a connu, notamment après le désistement de Machrou3 Tounes lorsque le parti a décidé d’y geler ses activités et les affaires juridiques pesant sur Slim Riahi, président de l’UPL, également membre fondateur du front.
Dans un entretien accordé au quotidien Le Maghreb dans son édition de ce jeudi 17 août, le secrétaire général de Machrou3 Tounes, Mohsen Marzouk, a exclu la participation, pour l’heure, de son parti à un quelconque front parlementaire au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Néanmoins, il évoque la possibilité de la création d’un nouveau front politique. « Nous éviterons les erreurs du passé. L’objectif est de concevoir un programme à moyen et long termes, au-delà de 2019. Nous sommes prêts à dialoguer avec quiconque voulant discuter sur le sujet. Nous ne voulons surtout pas alimenter une quelconque bataille sans vision claire », affirme-t-il.