Une saga passionnante se déroule au cœur du célèbre musée parisien du Louvre. Après une première demande avortée, l’Italie est sur le point de récupérer sept précieuses œuvres antiques, actuellement exposées au sein de ses prestigieuses galeries.
Des trésors entre les mains des collectionneurs
Tout commence par des pilleurs audacieux qui s’emparent d’objets archéologiques d’une valeur inestimable. Ces trésors passent ensuite entre les mains de marchands d’art et de collectionneurs, trouvant ainsi leur chemin jusqu’aux musées les plus prestigieux du monde. La situation a engendré un véritable contentieux politique et culturel entre la France et l’Italie, qui se profile aujourd’hui comme le potentiel bénéficiaire de sept de ces œuvres aux origines incertaines, actuellement hébergées par le Louvre.
L’Italie persiste : Une deuxième demande de restitution après un premier échec
En 2018, une première demande de restitution formulée par l’Italie avait été rejetée. Néanmoins, depuis l’arrivée de la nouvelle directrice du musée national, Laurence des Cars, le ministère de la Culture italien a décidé de renouveler sa requête, qui, cette fois-ci, sera examinée avec davantage de sérieux, selon les affirmations du quotidien italien La Repubblica.
Gennaro Sangiuliano, ministre italien de la Culture
Vérifications en cours
L’article met en avant la ténacité d’un couple d’archéologues italiens et d’un expert danois, dont les recherches approfondies sur l’origine des œuvres ont permis à l’Italie de dresser une liste de sept pièces qu’elle souhaite récupérer. À présent, c’est au musée français d’effectuer ses propres vérifications et de transmettre une recommandation au ministère de la Culture à l’automne.
L’optimisme règne pour une restitution prochaine
La décision finale reviendra ensuite à l’État français. L’optimisme règne dans les pages de La Repubblica : « Dans quelques mois, un accord devrait être conclu entre la France et l’Italie pour la restitution de ces précieuses œuvres d’art. »
Une enquête cruciale
Le musée du Louvre a confirmé à l’Agence France-Presse qu’une enquête a été ouverte concernant sept pièces antiques conservées dans la Galerie Campana. L’objectif de cette investigation est de confirmer les soupçons du ministère de la Culture italien, qui réclame certaines de ces œuvres depuis 2018.
La pièce maîtresse en question : L’amphore du mystérieux Peintre de Berlin
Amphore du Peintre de Berlin
Acquises par le Louvre entre 1982 et 1998, ces pièces auraient probablement fait leur entrée sur le marché de l’art suite à des pillages. Parmi les œuvres en question figure une amphore du Peintre de Berlin datant du Ve siècle avant Jésus-Christ, une pièce maîtresse des antiquités romaines du Louvre. Il sied de noter que le Peintre de Berlin est le nom donné à un artiste de vase athénien anonyme.