Un pays maghrébin a officiellement entamé son mandat de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2024-2025. Il est question de l’Algérie qui a conquis ce privilège lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York le 6 juin dernier, où 184 pays ont voté en faveur de l’Algérie, représentant un soutien écrasant de 95% des voix.
Les priorités de l’Algérie
Au cours de son mandat, l’Algérie s’attachera à promouvoir les intérêts du continent et à contribuer à la paix et à la sécurité dans le monde. Parmi ses priorités, le pays entend renforcer les règlements pacifiques des conflits, consolider les partenariats internationaux, soutenir le rôle des organisations régionales et promouvoir la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix. L’Algérie s’engage également à renforcer l’efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme.
Un porte-drapeau de l’Afrique?
Concernant l’Union africaine, l’Algérie œuvrera à l’augmentation du nombre de sièges non permanents des pays du continent au Conseil de sécurité, en le portant de 3 à 5. Par ailleurs, elle contribuera également à l’unification de la voix de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité, afin de mieux plaider en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes.
L’Algérie se prépare à exercer ses fonctions, aux côtés de la Sierra Leone, de la Corée du Sud, du Guyana et de la Slovénie. Au demeurant, le pays a déjà membre non permanent à trois reprises au cours de son histoire en 1968-1969, 1988-1989, et 2004-2005, affirme ainsi son rôle significatif sur la scène internationale.